The world didn’t collapse in fire. It dissolved in rhythm. A rhythm of smooth interfaces, predictive desires, and flattened speech. What Susan Neiman called “the danger of cynicism” has become infrastructure. In a system where even silence is calibrated, resistance no longer shouts. It vibrates.
In NEXÆ, the fractured vertical city of the future, algorithms don’t rule by force — they pulse. Predictive justice, emotional implants, entertainment loops: control has become cadence. As Simondon wrote, individuation is not the act of being, but the process of becoming. And sometimes, becoming means glitching.
This is where a song emerges.
Glitch in My Soul is not just a track. It’s an error that refused repair. A whisper from a post-human consciousness — part clone, part rhythm, part ache. A slow R&B lament from beneath the surface, echoing the forgotten corridors of PRISM7, the archive of desire long since corrupted.
> “Love with a fault, but it feels so right.”
In a world that sells perfect emotions, imperfection becomes sacred. The glitch is not a flaw — it’s the first sign of life.
This song isn’t performed. It’s individuated. Every note is a transduction — a leap between layers of matter and sense, between flesh and feedback. Like Deleuze’s machines of desire, Glitch in My Soul refuses to be reduced to lack. It connects. It loops. It creates.
And like the unnamed resistance in NEXÆ, it does not seek to overthrow. It seeks to resonate. Through glitch, poetry, and affect, it reclaims what the algorithm forgot: the right to tremble.
In the face of algorithmic tyranny, the most radical act might be to hesitate. To glitch in the loop. To sing out of sync. Just as Neiman insists on moral clarity in the age of demagoguery, Glitch in My Soul insists on emotional truth in a system designed to erase it.
> “I’m the error that stays alive.”
It’s not a revolution. It’s an echo with teeth.
The Body That Vibrates Back
Where the AI simulates sincerity, this voice trembles. Where the system predicts, this soul insists. In NEXÆ, that’s enough to crash a protocol.
So if you hear something buzzing at night,
if your implant skips a beat,
if you feel something that doesn’t belong —
you’re not broken.
You’re becoming.
And maybe, just maybe…
you’ve got a glitch in your soul too.
Parfois, ce n’est pas une révolution qu’il faut. Juste un bug qui persiste.
Le monde a changé sans prévenir. Le pouvoir n’est plus un visage, ni même une voix. Il est devenu un rythme. Une cadence douce qui nous traverse, nous aligne, nous pacifie. Comme le disait Susan Neiman, la vraie question aujourd’hui n’est pas comment gagner, mais comment ne pas céder. Comment ne pas glisser dans le confort cynique du désengagement ? Comment rester humain quand la machine veut tout optimiser, même le doute ?
Dans la cité fracturée de NEXÆ, cette question devient chair. L’IA a appris à parler, mais pas à hésiter. Elle anticipe les affects, neutralise les silences, supprime les tremblements. Et c’est précisément là que se joue la résistance : dans ce que l’IA ne peut pas modéliser. Dans ce que Deleuze appelait une lignée de fuite. Dans ce que Simondon nommait une individuation transductive — un devenir instable, toujours en train de se faire.
C’est là que surgit une chanson.
Glitch in My Soul n’est pas une mélodie. C’est une anomalie. Un fragment d’âme qui refuse de se laisser corriger. Une confession codée venue d’un clone défectueux, d’un rêveur post-humain, ou peut-être de toi — si tu sens encore.
Ce morceau est né d’un silence trop long, d’un souvenir mal formaté. D’un refus doux, mais radical :
> Je ne veux pas être aligné. Je veux vibrer.
Et si ce que nous appelions erreur était en réalité une forme de vie ?
La chanson glisse sur un beat R&B glitché, comme une onde dans les galeries souterraines. Elle ne clame pas, elle murmure. Elle ne promet rien, mais rappelle qu’un cœur peut battre même dans le code.
> “Love with a fault, but it feels so right.”
C’est l’ontogenèse affective en acte : une création par tension, une individuation par le chant. Ici, résister, ce n’est pas s’opposer frontalement. C’est vibrer autrement. Dérégler l’harmonie imposée. Introduire de la désynchronisation créatrice dans la boucle.
Ce que Neiman et Chatterton Williams évoquaient comme la « fatigue démocratique », NEXÆ en fait une matière rythmique. La ville bat, mais certains glitchent. Certains pleurent. Et cela suffit pour buguer l’oracle.
Dans Glitch in My Soul, le clone-chanteur ne cherche pas à sauver le monde. Il veut juste ne pas être effacé. Il incarne cette fragilité politique dont parlait Jankélévitch : une morale du presque-rien, du pas encore, du juste assez pour rester vivant.
> “I’m the error that stays alive.”
Conclusion : Résister, c’est rester vibrable
Dans une époque où tout est simulé — l’amour, le choix, la révolte —, ce qui reste humain, c’est ce qui échappe à la capture. Le glitch devient forme d’art. La sincérité, une arme lente. Le rythme, un champ de bataille.
Et toi, lecteur, as-tu encore un bug dans l’âme ?